mercredi 1 février 2017

Contes et Mécontes – Mark TWAIN – Editions ALLIA



Synopsis :

"Lundi: Cette nouvelle créature aux longs cheveux est bien encombrante. Elle traîne partout et me suit toujours. Je déteste cela, je ne suis pas habitué à la société. Je voudrais qu'elle reste avec les autres animaux. Il fait gris aujourd'hui, le vent est à l'est; je crois que 'nous' aurons de la pluie. Je dis: ‘Nous', où ai-je appris ce mot? Je m'en souviens maintenant, je le tiens de cette nouvelle créature."
Trempant sa plume à la fois dans l’humour le plus raffiné et le comique le plus irrévérencieux, Mark Twain dresse dans les contes ici réunis des tableaux acides de la société du XIXe siècle. En effet, il ressort du conte en général de terribles morales. Aussi, au lecteur de deviner ce que l’auteur laisse entendre lorsqu’il se moque des Français qui parlent mal l’anglais, lorsqu’un fiancé se blesse au point d’obliger sa promise à lui acheter des prothèses, lorsqu'Adam tient un journal dans lequel est relatée sa relation avec Ève, lorsqu’une grenouille sauteuse fait l’objet de paris des plus mirobolants ou lorsqu’un Américain crée la pagaille dans une communauté vivant en harmonie. Autant de pamphlets satiriques, déguisés en récits humoristiques.

Mon avis :


Dans ces différents contes, Mark TWAIN critique les mœurs de l’homme de son époque ainsi que ses ancêtres.  Le dernier conte – La place de l’homme – en est la conclusion.
Il prend à contre-pied, les histoires moralisatrices, où chacun se repenti de ses erreurs,  en  punissant les bons et récompensant les mauvais. Il critique d’ailleurs les notions de bien et mal qui définissent, selon nous, notre « humanité ».
Ces contes sont situés dans différentes époque (l’antiquité,  le moyen-âge, etc.) et reprennent l’histoire de différents personnages illustres comme Jules César.
Il aborde également les origines, ainsi que la « supériorité » de l’espèce humaine sur l’espèce animale.

En conclusion, je recommande ce livre à ceux qui sont prêts à entendre leurs quatre vérités et qui aiment le cynisme. Pour ma part, cela a été une bouffée d’air frais.

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