mardi 7 novembre 2017

La Communication


De plus en plus, je tombe (ou je choisis de lire) des articles qui évoquent la déconnexion, la digitale détox, l'écriture,etc.
Un constat est fait que le numérique prends, de plus en plus, le pas dans notre quotidien. La communication écrite prends de l'ampleur face à la communication orale. Et quand je dis « écrite », je devrais dire « numérique ».

Récemment, sur le site laqvt.fr (http://laqvt.fr/clavierostylo), un article abordait d'ailleurs ce constat. On en vient à se montrer hésitant, à douter quand on doit prendre le stylo et écrire, de manière manuscrite.

Dans notre quotidien, les téléphones et les ordinateurs prennent, de plus en plus, de place.

Au travail, on va privilégier le mail ou le téléphone, alors que le collègue est juste en face de nous ou dans le bureau à coté. On va également faire entrer certaines applications comme SKYPE, dans l'organisation de nos réunions professionnelles. Même si, parfois, la distance entre les collaborateurs et le siège peuvent expliquer ce choix, je pense que le gain de temps et d'argent ( en déplacement), dans nos vies réglées à la seconde, est une part importante dans ces choix.

De même, avec nos proches, plutôt que de passer les voir ou l'appeler, on va leur envoyer des SMS ou des mails ( ou utiliser Facebook, Snapchat,etc).

Pour ma part, ces derniers mois, j'ai fait le choix de ré-apprendre à l'écriture manuscrite. Je prends, chaque jour, le temps d'écrire quelques lignes sur mon quotidien et/ou sur ce qui me passe par la tête. J'utilise également les listes de @creer,etc(ecreretc.com). Un peu de temps pour moi et mon imaginaire, ma créativité.
Au delà de ré-apprendre le geste, cela me permet également de prendre de la distance ou, au contraire, de poser mes idées pour de futurs projets à développer.
Prendre le temps d'écrire, à la main, c'est prendre le temps des réflexions sur soi et pour soi.

Et vous, vous préférez quoi ? Écrire pour prendre le temps, son temps ou se laisser
happer par le numérique et perdre pied dans ce monde en perpétuel mouvement ?

Le numérique nous apporte beaucoup mais faut-il vraiment le laisser prendre le pas, dans notre quotidien, sur tous les domaines de notre vie, aussi bien privée que professionnelle ?

mercredi 1 novembre 2017

Finistère, mon amour

Crédit Photo : L.F Photographie


J'ai récemment découvert un coin de paradis, dans notre belle France. Sans aller bien loin, cette région de la Bretagne a instillé en moi, un sentiment d'évasion vers les paysages irlandais.

Les falaises, la lande et la mer qui se déchaînent ( adieu placide Méditerranée), on se croit au bout du monde, tout en restant, sur le même continent, dans le même pays.

Les balades prés du Crozon, Douarnenez m'ont subjugué. Et que dire de l’Île de Sein, perdue dans la Mer Celtique, rien que d'y penser, je me perds dans mes souvenirs.

Tous les paysages sont à couper le souffle et la mer, malgré son tumulte, vous apaisent et vous vivifient.

Le vent et le bruit des vagues, à nos oreilles, deviennent un chant, une ode à la nature et à ses éléments.

Tout est présent, la mer, la forêt, en quelques kilomètres, les décors et notre perception du monde change.

La pierre, par sa force, nous inspire un sentiment de sécurité et de protection.

Les paysages, à perte de vue, nous emmènent loin dans les détours de notre esprit. Ils sont également un point d'ancrage pour nous ramener à la réalité, à l'instant présent.

La mer est d'un bleu transparent ou, au contraire, sombre comme les mystères que cache ce bout de terre dont elle bat et rabat les côtes.

Locronan, de son coté, est une parenthèse hors du temps. Son charme et son authenticité vous donne envie de vous y installer et de ne jamais en repartir. La découverte d'une petite librairie celtique est un point final pour déclarer que cette ville m'a ensorcelé.

Et, pour faire taire les mauvaises langues, le soleil ne nous a pas quitté durant tout le séjour. Ses reflets, sur l'eau ou la roche, sont un ravissement, dans lequel je me suis plongée avec délectation.

Ses grottes mystérieuses, au creux des falaises, sont un élément supplémentaire, qui donne envie de se perdre dans cette région.

Vous l'aurez compris, cette région a pris mon âme et mon cœur, et je ne suis pas sûr d'avoir envie de les récupérer. C'est une excuse supplémentaire, si il en fallait une, pour retourner rapidement dans ces contrées.


Crédit Photo: L.F Photographie

mardi 17 octobre 2017

Harcélement



Où s’arrête l'humour ? 
Et 
Où comment le harcèlement ?

Quelle femme n'a jamais eu à faire face à des remarques déplacées, un regard insistant sur certaines parties de son corps, etc ?


Parfois, « ce n'est pas méchant », « c'est pour rire ». On s’entend répondre qu'on a «  vraiment pas d'humour » ou que c'est de notre faute «  faut pas d'habiller comme ça, si tu veux pas avoir de remarques ».


Messieurs, appréciez-vous si votre fille, votre sœur, votre copine ou une amie se fait reluquer de manière insistante ou est l'objet de remarques grivoises ? Non !!!!Pourquoi d'autres femmes devraient l'accepter ?


Face aux différents faits divers, comment pouvons-nous savoir ce qui se cache derrière vos sourires amusés ? Et pourquoi, sous couvert de l'humour, devons-vous accepter d'être rabaisser au rang d'objet ? D'être évaluer comme un meuble aux ventes aux enchères.


Je me fais l'avocat du diable, tous les hommes – heureusement- ne pensent pas à mal mais :

Où s’arrête l'humour ?
et
Où commence le harcèlement ?

Ce dernier n'est pas uniquement physique, il peut également – et il l'est le plus souvent- psychologique ( par les paroles, les regards, etc.) et ses conséquences sont également désastreuses.

Toutes les femmes ne sont pas irréprochables mais

Où s’arrête la féminité ?
et
Où commence la provocation ?
Et même dans ce dernier cas, en quoi cela vous donne le droit d'obliger une femme à se plier à vos désirs ?



Cet article est pour toutes les femmes, qui subissent ces actes au quotidien et pour tous les hommes, qui ne pensent pas à mal, mais qui entrent dans ce « jeu » et peuvent subir une réaction exagérée ou non, de la part d'une femme qui a fait l'objet de leur humour et/ou de leurs regards.

lundi 9 octobre 2017

Qualité de Vie au Travail/ Risques Psycho-Sociaux

RPS/QVT, qu’est-ce que c’est ?



QVT = Qualité de Vie au Travail

En 1975, un premier Accord National Interprofessionnel ( ANI) abordé l'importance des conditions de travail.

En 2013, un nouvel ANI a été publié. Selon ce dernier, la QVT est «  un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement, et qui englobe :
  • l'ambiance,
  • la culture de l'entreprise,
  • l’intérêt du travail,
  • les conditions de travail,
  • le sentiment d'implication,
  • le degré d'autonomie et de responsabilisation,
  • l'égalité,
  • le droit à l'erreur accordé à chacun,
  • la reconnaissance et la valorisation du travail effectué. »
La qualité de vie au travail englobe donc :
  • les relations sociales et de travail
  • le contenu du travail
  • l’environnement physique du travail
  • l’organisation du travail
  • la réalisation et le développement professionnel
  • la conciliation vie pro/vie privée

Deux personnes, dans la même situation, peuvent à des réactions totalement différentes (le vécu de chacun a un impact).



RPS = Risques Psycho-Sociaux
Les risques psycho-sociaux peuvent avoir différents formes :
  • stress
  • violences internes ( à l’entreprise – entre collègues ou entre équipe)
  • violences externes ( à l’entreprise – clients, fournisseurs, etc.)

Les facteurs de risque sont les suivants :
  • intensité et complexité du travail
  • faible autonomie sur son poste de travail
  • rapports sociaux dégradées
  • conflits de valeur
  • etc.
Ces facteurs peuvent avoir des conséquences sur la santé du salarié :
  • maladies cardio-vasculaires
  • dépression
  • anxiété
  • épuisement professionnel
  • suicide
  • etc.



MON POINT DE VUE
Ces deux notions sont différentes mais se rejoignent sur pas mal de points. En effet, la QVT ne se limite pas aux RPS mais ces derniers font parti de la QVT.
Pour prévenir et lutter contre les RPS, il faut donc mettre en place des actions individuelles et collectives dans le cadre de la QVT.

Depuis l’accord national interprofessionnel de juin 2013 (https://www.anact.fr/node/10206), chaque entreprise doit engager un discours avec ses partenaires sociaux. Ceci afin d’effectuer un diagnostic et ensuite, mettre en place des actions afin de veiller à la Qualité de Vie au Travail.

Pour cultiver le bien-être au travail, la Boite à Outils du Bien-Être au travail, nous propose/conseille de mettre le focus sur l'un ou plusieurs de ces points :

  • notre organisation
  • notre place par rapport à autrui
  • la culture du positif et l'ouverture
  • la distanciation
  • connaître ses ressources et définir clairement ses objectifs
  • gérer son stress et renforcer la motivation
  • la coopération et la collaboration

Et vous, quel est votre opinion sur les RPS et la QVT ?
Si vous souhaitez que je vous présente les différentes méthodes/techniques proposées, n'hésitez pas à me le dire en commentaire.

Source :

  • http://laqvt.fr/

  • «  La boite à outils du bien-être au travail » - C.HUET, G.ROHOU, L.THOMAS – Éditions DUNOD

  • INRS

mercredi 27 septembre 2017

Le Miracle Morning ou MM


Le MM est une « technique » mise au point par HAL ELROD.



Suite à des événements traumatisants ( accident de voiture, faillite financière), il a décidé de prendre le dessus sur la vie et ne pas se laisser entraîner dans les tréfonds de la dépression.



Pour cela, il a tout d'abord décider de se lever une heure plus tôt ( exit les grasses mats) et de se consacrer, durant ce temps donné, à ses SAVERS.

Ces derniers sont au nombre de 6 :

  • S pour Silence ( méditation, prière, réflexion, respiration profonde, gratitude)
  • A pour Affirmations ( Que souhaitez-vous réellement ? Pourquoi ? Qui on doit être et qu'est ce qu'on doit faire pour cela?)
  • V pour Visualisation ( se projeter en train de réussir notre projet ? Être ce que l'on veut devenir.)
  • E pour Exercice physique ( yoga, course à pied, gym, etc)
  • R pour Reading ( lecture)
  • S pour Scribing ( écriture)



Ça, c'est SON Miracle Morning, ensuite à chacun de créer le sien. Vous pouvez garder tous les SAVERS ( c'est ce qui est conseillé), n'en suivre qu'un ou deux ou créer les vôtres.



Alors prêt à reprendre votre vie en main ? ( même si vous vous dites incapable de vous lever tôt, essayer et, au besoin, créer votre Miracle Morning)




Source : «  Miracle Morning – Offrez-vous un supplément de vie » Hal ELROD – Éditions Pocket

vendredi 8 septembre 2017

Le HYGGE



Le HYGGE, qui se prononce HOU-GA, est un mode de vie à la danoise. L'esprit est de se centrer sur les petits bonheurs du quotidien.



On y retrouve un petit coté cocooning mais sans la solitude et le retrait sur soi. En effet, une des idées ou propositions du Hygge est de profiter de moments entre amis ou en famille. On discute, on cuisine ensemble, on se mate un bon film ou écoute de la bonne musique. L'idée du partage est très présente.



Voici quelques idées de moments ou d'activités Hygge :

  • Boire un bon chocolat chaud ( avec des petits guimauves hummmm) ou un thé/infusion
  • Se lover sous un plaid tout doux
  • Aller bosser à vélo
  • Se balader en pleine forêt
  • Allumer pleins de bougies chez soi ou mettre un éclairage tamisé
  • Faire griller des châtaignes au feu de bois ( ou au four, si on n'a pas la chance d'avoir une cheminée chez soi)
  • Prendre un bon bain relaxant ( avec des huiles parfumées)
  • Lire un bon livre
  • Écouter votre album de musique préféré
  • Tricoter ( très slow comme activité)
  • Cuisiner un bon petit plat pour soi, pour sa famille ou ses amis
  • Câliner son chat ou son chien ( ou tout autre animal de compagnie que vous aimez)



Le hygge tourne donc autour des mots-clés suivants : simplicité, atmosphère chaleureuse, bonne compagnie, authenticité, générosité,etc.



Ça donne envie, non ? Moi, je suis déjà adepte. Enfin, j'essaye car, dans nos pays, où le maître mot est la rentabilité, la vitesse, etc, c'est pas toujours facile, facile.
Si vous voulez en savoir plus ou piocher encore plus d'idées, je vous recommande les livres suivants ( qui sont également mes sources pour cet article) :


  • Hygge, se réjouir des choses simples – Pia EDBERG – Éditions Dunod ( pour la maison, le boulot,etc.)
  • Le livre du Hygge, Mieux vivre, la méthode danoise – Meik WIKING – First Éditions ( pour connaître l'histoire du hygge et comment il se vit exactement au Danemark)
  • La magie du hygge, mettez la douceur nordique dans votre vie – Jonny JACKSON et Elias LARSEN – Éditions Tredaniel ( pour des idées cuisine, bricolage)

mardi 7 février 2017

La passe-miroir – Les fiancés de l’hiver – Christelle DABOS – Editions Gallimard Jeunesse



Synopsis :

Sous son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers : elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit paisiblement sur l'Arche d'Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la Citacielle, capitale flottante du Pôle. A quelle fin a-t-elle été choisie ? Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir, Ophélie devient le jouet d'un complot mortel.



Mon avis :

J’ai adoré ce premier tome. Je le pressens que comme un coup de cœur pour 2017. J’ai hâte de me plonger dans le tome 2.
On est entrainé dans une sorte de cour avec un esprit de famille/ roi, des dragons, des animistes, des mirages. Les complots, prise de pouvoir, trahisons, etc. sont foisons.
Les descriptions des décors nous entrainent dans des lieux inouïs et inconnus de nos contrées.
Les personnages nous sont présentés de manière détaillée mais une grande part de mystère reste. On ne sait donc pas ce qui est vrai ou faux, à qui sont fiers ou non.
En conclusion, je vous le recommande si vous aimez la littérature de l’imaginaire.


mercredi 1 février 2017

Contes et Mécontes – Mark TWAIN – Editions ALLIA



Synopsis :

"Lundi: Cette nouvelle créature aux longs cheveux est bien encombrante. Elle traîne partout et me suit toujours. Je déteste cela, je ne suis pas habitué à la société. Je voudrais qu'elle reste avec les autres animaux. Il fait gris aujourd'hui, le vent est à l'est; je crois que 'nous' aurons de la pluie. Je dis: ‘Nous', où ai-je appris ce mot? Je m'en souviens maintenant, je le tiens de cette nouvelle créature."
Trempant sa plume à la fois dans l’humour le plus raffiné et le comique le plus irrévérencieux, Mark Twain dresse dans les contes ici réunis des tableaux acides de la société du XIXe siècle. En effet, il ressort du conte en général de terribles morales. Aussi, au lecteur de deviner ce que l’auteur laisse entendre lorsqu’il se moque des Français qui parlent mal l’anglais, lorsqu’un fiancé se blesse au point d’obliger sa promise à lui acheter des prothèses, lorsqu'Adam tient un journal dans lequel est relatée sa relation avec Ève, lorsqu’une grenouille sauteuse fait l’objet de paris des plus mirobolants ou lorsqu’un Américain crée la pagaille dans une communauté vivant en harmonie. Autant de pamphlets satiriques, déguisés en récits humoristiques.

Mon avis :


Dans ces différents contes, Mark TWAIN critique les mœurs de l’homme de son époque ainsi que ses ancêtres.  Le dernier conte – La place de l’homme – en est la conclusion.
Il prend à contre-pied, les histoires moralisatrices, où chacun se repenti de ses erreurs,  en  punissant les bons et récompensant les mauvais. Il critique d’ailleurs les notions de bien et mal qui définissent, selon nous, notre « humanité ».
Ces contes sont situés dans différentes époque (l’antiquité,  le moyen-âge, etc.) et reprennent l’histoire de différents personnages illustres comme Jules César.
Il aborde également les origines, ainsi que la « supériorité » de l’espèce humaine sur l’espèce animale.

En conclusion, je recommande ce livre à ceux qui sont prêts à entendre leurs quatre vérités et qui aiment le cynisme. Pour ma part, cela a été une bouffée d’air frais.

mercredi 25 janvier 2017

New Victoria - Lia HABEL - Editions BRAGELONNE

Synopsis :

New Victoria : une civilisation high tech obeissant aux codes et aux modes de l’ère victorienne, dont les frontieres sont menacées par des rebelles curieusement difficiles à tuer. Bien loin des combats armés, Nora, jeune aristocrate en crinoline, à un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son pére, l’éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle.
Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants…… comme les morts.

Mon avis :

Rien que le fait de me retrouver dans une époque victorienne/steampunk m’a fait adoré ce roman.
J’avoue que le tome 1 m’a totalement embarqué et que je n’arrive plus à le poser. En revanche, le tome 2 m’a paru plus long, plus fastidieux et, donc, j’ai moins apprécié ma lecture.
On y découvre une héroïne courageuse et qui va au bout de ses convictions (même si, de par son éducation aristocratique, elle a parfois un côté peste).
Face à elle, sa meilleure amie m’a, à la fois, ébahi et énervé. Elle peut parfois vraiment preuve d’une bravoure immense et tout à coup, se montrer énervante, égocentrique. Je l’ai donc, à la fois, hait et aimé.
Concernant les personnages secondaires, celui de Michael est tout bonnement affreux et l’archétype du prétentieux. Même si il se dévoile un peu, par moment, cela n’a pas racheté, à mes yeux, son comportement. Pour Vesperine, elle reste à un personnage que je n’arrive pas à juger, à la fois prétentieuse et ayant de belles valeurs.
Même si l’intrigue principale ne se situe pas là, j’ai trouvé l’histoire d’amour ( car il y en a une), un peu trop poussé et un peu trop conventionnelle , par rapport à la nature des personnages.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’a emporté vers une époque que j’aime beaucoup. Le seul bémol se situe à la fin. Dans les derniers chapitres, certaines choses nous amènent à penser qu’il devrait y avoir une suite, plusieurs choses restent en suspens.  

jeudi 19 janvier 2017

Notes pour un monde meilleur - Agnés MAROT - Editions du Chat noir




Synopsis :

Isaac est physicien, Azra auteur. Ils ont toujours formé un front uni contre l’adversité, mais une terrible nouvelle s’abat sur leur couple et brise leur rêve d’un avenir heureux. Isaac est persuadé de résoudre le problème avec sa création ; Azra, en pleine fuite de la réalité, se cache derrière ses mots. Inévitablement, leurs chemins se séparent peu à peu.
Jusqu’au jour où Isaac comprend que leur tragédie n’est que le reflet de celle qui déchire la société entière, partagée entre artistes et scientifiques, depuis la découverte des deux énergies à la puissance incroyable.
Fermement décidé à sauver tous ceux qui ont encore une chance, il place tous ses espoirs dans le chantier d’un nouveau monde : une institution où une poignée d’hommes et de femmes pourront, main dans la main, apprivoiser et maitriser ces énergies avant de revenir vers les autres pour transmettre leur enseignement.
Voilà l’immense projet d’un homme qui consigne ses notes pour un monde meilleur, pour les générations à venir. Pour sa descendance, qu’il n’aura peut-être jamais ……


Mon avis :

Ce roman est la préquelle de «  De l’autre côté du mur »
Je l’ai lu en 48h, tellement j’ai été happé par ce livre.
Il raconte les prémices d’une nouvelle ère de l’humanité.
Il a un petit « gros » coté dystopique sur ce que pourrait devenir notre monde. Car après cette lecture, on se demande, en effet, si cela ne pourrait pas réellement arriver, serions-nous capable d’aller jusque-là.
Toutes les thématiques sont présentes : l’amour, l’amitié, la trahison, la solidarité, la douleur, la mort. Rien n’est épargné aux différents personnages.
Finalement, face à tous ces événements, on pourrait dire que la morale est de ne jamais se détourner de son ou ses objectifs, même si cela nous amène à nous battre envers et contre tous.

L’abnégation et la résilience du personnage principal sont sans limites, il fera tout pour l’avenir de sa descendance (si il y a descendance). Il souhaite par-dessus tout, léguer un monde «  humain » aux générations à venir et je trouve cela vraiment très beau.

jeudi 5 janvier 2017

L'Ouroboros d'Argent - Ophélie BRUNEAU - Editions du Chat Noir


Synopsis : 

Axel est généreux. Axel est amoureux. Axel est trop gentil. Aujourd'hui, il doit traverser la France pour acheminer un héritage.
Célia est fière. Célia est implacable. Célia est un loup-garou. Aujourd'hui, secondée par deux jeunes de sa meute, elle doit retrouver l'objet responsable d'une vieille malédiction.
À la croisée des chemins, le piège se referme dans le Massif Central. Prête à tout pour mener à bien sa mission, Célia n'hésitera pas à détruire la vie d'Axel s'il le faut. Le jeune homme a de la résistance à revendre et des amis prêts à l'aider. Pourtant, cette fois, il pourrait bien finir broyé au nom de l'Ouroboros d'argent.
L'artefact vaut-il seulement tous ces sacrifices ?


Mon avis :

Ce livre était dans ma PAL depuis un certain temps puisque que je l’avais acheté au Salon Fantastique en 2014 ( je crois). Et voila, je ne l’ai lu qu’en ce début d’année 2017.

Il a été pour moi un vrai coup de cœur.

J’ai rarement des flops mais les romans, qui me happent totalement, sont également rares.

Les personnes sont tous intéressants ( que ce soit les plus extravertis que les plus timides). Certains mériteraient même des spin-offs rien que pour eux.

Les notions de solidarité et d’honneur familial sont également très présentes et donnent un sens à toute l’histoire.

En revanche, quelques événements étaient prévisibles, comme quand on découvre la nature d’AXEL et que, du coup, celle de son coloc saute aux yeux.

Je regrette également la fin un peu rapide. On est au cœur de péripéties plus folles, les unes que les autres, et tout à coup, HAPPY END. Je pense que la fin aurait mériter d’être un peu «  plus progressive » et non en quelques pages.
Sinon, je le répète, ce roman a été un coup de cœur et me donne même envie de me pencher sur les autres œuvres de cette auteur ( haute en couleurs et en chapeaux – ceux qui l’ont déjà vu en salon, savent de quoi je parle).